top of page
Rechercher

Mot du moment : "Standing"

  • Photo du rédacteur: Richard Smith
    Richard Smith
  • 2 juin
  • 4 min de lecture

ree

La version française du texte se trouve plus bas


In legal translation, precision is paramount. A single mistranslation can change the entire meaning of a legal document, leading to confusion, misinterpretation, or even adverse legal outcomes.


One term that often trips up translators—particularly when using machine translation tools like DeepL or Google Translate—is the French word "recevable."


When a phrase such as "l’intervention n’est pas recevable" arises, most online tools (and many human translators) render it as "the intervention is not admissible." 


On its face, this seems reasonable. After all, "admissible" is a legal term in English, often associated with whether something is allowed in a courtroom. However, this interpretation is wrong, as it conflates admissibility with standing, two distinct legal concepts.


Admissibility vs. Standing: A Key Distinction


In English legal terminology:


  • Admissibility refers to whether evidence can be introduced and considered in court. For example, an improperly obtained confession might be deemed "inadmissible" because it violates procedural rules or constitutional rights.

  • Standing concerns whether a party has the legal right to bring a case or participate in a proceeding. It examines whether the individual or entity has a sufficient connection to the matter to justify their involvement.


The French term "recevable" aligns much more with standing than with admissibility. When a French court rules that "l’intervention n’est pas recevable," it means that the intervention does not meet the necessary criteria for the party to be allowed to participate in the case. It’s about the legal right to act, not the suitability of evidence.


Why Machine Translations Fall Short


Automated translation tools like DeepL often lack the nuanced understanding required for legal contexts. While they may be useful in general translation tasks, legal terminology demands a deeper appreciation of the underlying legal systems and concepts. Translating "recevable" as "admissible" demonstrates this shortcoming, as it prioritizes a surface-level equivalence over functional accuracy.


A mistranslation of "recevable" as "admissible" might seem minor, but it can have significant consequences. In a legal dispute, a party could mistakenly believe the issue involves evidence rather than their ability to participate in the case. This could lead to incorrect arguments or misunderstandings, wasting time and resources.


By prioritizing accurate legal translation, we help ensure that lawyers, judges, and other legal professionals can focus on what matters—delivering justice—without being hindered by linguistic errors.


Mot du Moment : « Recevable »


Lorsque l’on rencontre une phrase comme « l’intervention n’est pas recevable », les outils automatiques et les traducteurs non spécialisés souvent la traduisent par « the intervention is not admissible ».


À première vue, cela semble juste : le terme « admissible » existe bien en anglais et concerne ce qui peut être accepté dans un tribunal. Cependant, cette interprétation est trompeuse, car elle mélange deux concepts distincts : admissibilité et recevabilité, ou plus précisément le droit d’agir en justice (standing).


Admissibilité vs. Recevabilité : Une Distinction Cruciale


Dans le langage juridique anglais :


  • Admissibility (admissibilité) se rapporte à la capacité d’introduire une preuve devant un tribunal. Par exemple, une confession obtenue de manière illicite pourrait être jugée « inadmissible » parce qu’elle enfreint les règles de procédure ou les droits constitutionnels.

  • Standing (recevabilité) concerne le droit légal d’une partie à engager une procédure ou à intervenir dans une affaire. Il s’agit de déterminer si cette personne ou entité a un lien suffisant avec l’affaire pour justifier sa participation.


Lorsqu’un tribunal français déclare que « l’intervention n’est pas recevable », cela signifie que l’intervention ne répond pas aux critères nécessaires pour permettre à cette partie d’agir dans l’affaire. Cela n’a rien à voir avec la preuve, mais plutôt avec le droit procédural d’agir. Le terme français « recevable » correspond bien davantage au concept de standing qu’à celui d’admissibility dans ce contexte.


Les Limites de la Traduction Automatique


Les outils de traduction comme DeepL échouent souvent à saisir cette nuance contextuelle essentielle dans un cadre juridique. Bien qu’ils puissent exceller pour des tâches linguistiques générales, le langage juridique requiert une compréhension plus profonde des systèmes et concepts juridiques sous-jacents. Traduire « recevable » par « admissible » illustre cette limite : ces outils privilégient une équivalence superficielle plutôt qu’une exactitude fonctionnelle.


Un traducteur juridique professionnel, quant à lui, comprend non seulement les mots, mais également leur rôle dans le contexte juridique. Cela implique de reconnaître que « recevable » est lié à des questions de procédure et non de preuve, et de s’assurer que la traduction en anglais transmet correctement ce concept juridique.


Face à une erreur de traduction de « recevable » en « admissible », une partie pourrait croire à tort qu’il s’agit d’une question de preuve plutôt que de son droit à intervenir dans l’affaire. Cela pourrait entraîner des arguments erronés ou des incompréhensions, faisant perdre du temps et des ressources.


En privilégiant une traduction juridique précise, nous veillons à ce que les avocats, juges et autres professionnels du droit puissent se concentrer sur leur mission – rendre justice – sans être entravés par des erreurs linguistiques.

 

 

 

 

 
 
 

Commentaires


bottom of page